Lettre d'information de la CNT en région parisienne
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Répression contre le syndicalisme
parce que le syndicalisme se réapproprie la force de production
parce que le syndicalisme touche l’argent des dominants
parce que le syndicalisme dérange le capital
l’État et le patronat veulent le museler !
Un syndicaliste condamné pour l’exemple à 40 000 € d’amende !
Le 23 mars 2013, un militant de la Confédération nationale du travail (CNT) a été condamné à 40 000 € de dommages et intérêts pour avoir bloqué la gare de Metz lors d’une manifestation durant le mouvement anti-CPE de 2006. Justice ciblée, justice de classe, il y avait ce jour-là 800 personnes sur les rails dont des membres du PS aujourd’hui élus. Rappelons que le CPE a été abandonné, en partie, par l’UMP alors au gouvernement, suite au mouvement social, ce qui prouve l’utilité et la légitimité de l’action.
Cette condamnation, au-delà d’être injuste, dans la mesure où elle fait porter à un seul individu (militant syndical évidemment) la responsabilité d’une décision collective mise en œuvre par 800 personnes, serait un signal fort envoyé contre le mouvement social. Le gouvernement et le patronat, par une justice de classe, souhaitent instaurer la peur pour nous faire taire.
De question prioritaire de constitutionnalité (QPC) en appel, cela fait plus de deux ans que la CNT emprunte le tortueux chemin judiciaire pour refuser cette injustice. La prochaine étape devant juger la recevabilité de l’appel de la condamnation à 40 000 € d’amende est fixée au 12 septembre 2014 au tribunal de Metz.
- La SNCF doit retirer sa plainte qui est un non-sens : faire payer à une seule personne les retombées d’un mouvement social collectif. Il semble donc que pour la SNCF, il s’agit d’une position politique, la direction voulant exprimer ainsi son opposition au syndicalisme et aux mouvements sociaux.
- Les poursuites à l’encontre de l’ensemble des syndicalistes et militants doivent être arrêtées sans condition. Nous assistons à une multiplication de ce type de cas – dont cette condamnation (appel en cours) liée à la SNCF n’est qu’un exemple –, d’autres procès sont en cours ou menacent de s’ouvrir. La volonté de criminaliser les mouvements sociaux et le syndicalisme est manifeste.
Le syndicalisme et les mouvements sociaux sont légitimes
refusons la criminalisation des luttes
RENDEZ-VOUS MERCREDI 2 JUILLET 2014
17 h 00 : SIÈGE DE LA SNCF
Rassemblement devant la SNCF
Place aux Étoiles,
La-Plaine-Saint-Denis,
à deux pas du RER Stade-de-France
Nombreuses prises de parole, rencontre avec des syndicalistes poursuivis de la CNT et de SUD
20 h 30 : 33 RUE DES VIGNOLES – 75020 PARIS
Rencontre avec des syndicalistes poursuivis, de la CNT et de SUD notamment
Projection du documentaire sur la lutte anti-CPE de 2006 Il s’agit de ne pas se rendre par Naïma Bouferkas et Nicolas Potin
Repas convivial et fraternel à prix libre