Le secteur de la Petite Enfance (public/privé) est en crise depuis des années, faibles salaires, contrats précaires, conditions de travail inacceptables, management toxique, évolution de carrière inexistante... La rentabilité a pris le pas sur un accueil de qualité. Nombreuses ont été les journées de grève dans le secteur afin d’alerter les décideurs publics. Mais pire que tout, cette rentrée 2022 commence avec des équipes en sous-effectif sur tout le territoire, augmentant considérablement les risques pour le public accueilli.

Pour pallier au manque de personnel, l’État ne répond qu’aux préoccupations des patrons publics/privé avec la fin de l’obligation d’embaucher du personnel qualifié. Cet état de fait va créer des divisions au sein des équipes car, pour un même travail il n’ y aura pas le même statut, pas le même contrat et pas le même salaire. Nos nouveaux/nouvelles camarades vont découvrir des équipes en tension démotivées et sous-payées.

Face à ce constat, les travailleuRses s’unissent et s’organisent pour faire valoir leurs droits, non sans réactions scélérates de la part de l’État et des patrons. En témoignent le cas des camarades de la CNT People and Baby dont la procédure, commencée en 2010, arrive prochainement devant la Cour de Cassation pour discrimination syndicale.

La CNT appelle tous les personnels à s’organiser afin de développer des solidarités publics/privés pour contrer les logiques marchandes et capitalistes dans la petite enfance et ailleurs.

ON N’EST PAS LA GARDERIE DU MEDEF