Macron, Borne et consorts passent leur temps à nous mener en bateau en disant que pour sauver nos retraites, il faudrait travailler plus longtemps. Entendre parler de nos retraites uniquement sous l’angle des considérations comptables et de jargon technocratique est insupportable. Nous ne sommes pas des variables comptables ni des stocks de main d’œuvre corvéables à merci.

Travailler plus : et quoi encore ?

IWW
(IWW ) Il est temps de nous organiser

Lorsque nous parlons de nos retraites nous voulons parler de notre santé, de nos vies, de notre travail, de notre bien-être. Travailler plus longtemps, c’est impossible à supporter physiquement et moralement. Le travail est usant. Alors qui pourra tenir plus longtemps ? Personne ! Et qui veut travailler plus longtemps ? Personne !

Les patrons l’ont bien compris : ils n’embauchent pas ou peu de séniors, voire en virent une bonne partie. Elles et ils sont de plus en plus nombreuses et nombreux à être au chômage ou à toucher le minimum vieillesse en attendant d’obtenir une retraite méritée. Reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ou 65 ans, c’est augmenter la misère des ainé·es que nous deviendrons toutes et tous, à moins de mourir avant (près d’un quart des plus pauvres n’atteint pas 65 ans). Ce n’est pas nos retraites que Macron et ses sbires veulent sauver mais les profits des entreprises et les dividendes des actionnaires.

Depuis le début de son premier mandat, Macron n’a eu de cesse de faire des cadeaux aux riches capitalistes (en supprimant l’ISF, en mettant en place la flat tax, en baissant les impôts des entreprises au nom de la « compétitivité », etc) tout en nous les faisant payer par ailleurs en sabrant dans les services publics et les solidarités collectives (sécurité sociale, assurance chômage, retraites, cotisations sociales). Les dividendes versés aux actionnaires sont autant d’argent non versé aux salariées et aux caisses de cotisations sociales.

En grève pour nos salaires et nos retraites.

Tout cela coûte de l’argent, que Macron voudrait prendre sur nos retraites, donc nous faire travailler plus longtemps pour financer ses cadeaux. La Retraite est un choix politique de partage des richesses, de justice sociale, de conditions de travail. La CNT-STE 75 appelle l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale à se réunir en assemblée générale pour décider des modalités de la grève pour obtenir l’abandon de ce projet de loi et l’amélioration pour toutes et tous de nos salaires et de nos retraites. La CNT-STE 75 soutient toutes les initiatives pour mettre en place des caisses de grève.

La CNT revendique :

• La hausse des pensions

• La hausse des salaires pour faire face à l’inflation et financer nos retraites grâce aux cotisations

• L’abaissement de l’âge légal de départ à la retraite pour profiter de la vie

• L’abandon de la décote et de la surcote


La CNT-STE 75 appelle l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale à se réunir en assemblée générale pour décider des modalités de la grève pour obtenir l’abandon de ce projet de loi et l’amélioration pour toutes et tous de nos salaires et de nos retraites. La CNT-STE 75 soutient toutes les initiatives pour mettre en place des caisses de grève.

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