Les événements qui se sont déroulés jeudi 16/03 dernier à l’assemblée nationale et ce lundi 20/03 montrent que nous avions raison de ne rien attendre des institutions et de ne compter que sur nous-mêmes. Il existe toujours une entourloupe dans la constitution permettant de passer outre la colère et la volonté de tous·tes. Ce régime doit être detruit et seul le rapport de force imposé par les travailleur·euses dans la grève et le blocage pourra permettre, non seulement, de conserver nos droits mais surtout d’en acquérir de nouveaux.
L’apparent manque d’efficacité des stratégies militantes traditionnelles est la meilleure excuse de celleux qui ont la crainte de s’engager dans la lutte. Il y a pourtant longtemps que le mouvement ouvrier n’avait pas connu une telle ampleur et déployé une telle énergie, dans les opérations quotidiennes de blocage, mais aussi dans les manifestations qui, quoi qu’on en pense, sont là pour faire du lien entre tous·tes et faire masse face au gouvernement. Il n’y a pas des stratégies qui s’opposent, mais toutes sont complémentaires et chacun doit/peut s’y investir en fonction de son énergie, de ses dispositions et de ses envies.
Le combat s’annonce dur et long et notre victoire dépendra de notre implication. Il est facile de se laisser porter par les événements, de se dire que tout est perdu si l’on voit ça à travers le prisme institutionnel. Mais dirigeant·es et dominant·es haissent la démocratie. Aucune avancée sociale n’étant jamais venue d’en haut, nous avons les cartes en main pour reprendre les rennes d’un avenir autre que celui de ruines que l’on veut nous imposer à coups de matraque et de décisions unilatérales. Il est encore temps de rejoindre les rassemblements, de participer aux actions, de faire grève et de bloquer tout ce qui peut être bloqué et, bien sûr, faire vivre les caisses de grève car elles sont le nerf de la guerre que nous livrent Macron et ses vassaux. De plus, ce combat a déjà mis sur le carreau quelques un·es d’entre-nous, victimes d’une répression à laquelle nous sommes malheureusement habitué·es depuis quelques années. Pour elleux aussi, la lutte doit continuer.
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