« Ecoles publiques en Léon clérical Terre des prêtres (Plabennec et son canton) ».
On nous signale un bouquin édité à compte d’auteur, ci-après une présentation de celui-ci et les coordonnées pour le commander.
Le Léon, au nord du Finistère et de Brest, est une région où l’Eglise a toujours une très forte influence. Plabennec y est un chef-lieu de canton important, de 3500 habitants à l’époque.
Le texte raconte la mise en place des écoles après la Révolution, l’arrivée des congrégations sous le Second- Empire et surtout, après 1882, au moment des laïcisations, comment les prêtres locaux ont réduit à néant l’action de Jules Ferry, marginalisé « l’école du diable »: en 1922, elle n’a plus qu’une seule élève, une « pupille de la Nation » placée par l’administration, alors que les écoles catholiques ont plus de 600 élèves. L’Eglise a installé un pouvoir sans partage sur la population et les élus municipaux. (Les réunions du conseil municipal commencent par une prière, jusqu’en 1965). Elle gère ses écoles, la vie culturelle, toutes les activités sportives de la commune et participe au début du siècle à la mise en place des nouvelles structures économiques agricoles. Elle met ses paroissiens en garde contre les moeurs et les idées de la ville de Brest, très proche et socialisante, qui pourraient les «contaminer».
Les indisciplinés sont privés d’absolution, menacés de l’enfer, et voient parfois leur magasin boycotté, suite à un prêche du curé en chaire .
L’école publique, fermée en 1960, rouvre en 1968, et progresse dans un environnement politique difficile. Ce chef-lieu de canton, maintenant de 8000 habitants, est resté jusqu’à 2010 le plus grand de France sans collège public.
Ecoles publiques en Léon clérical- (Plabennec et son canton)-
95 pages en format A4- 11 Euros port compris.
Coant Fanch
14 route de Kervillerm
29860 Plabennec