Archive pour la catégorie ‘sur le cinéma’

Comment filmer le travail ?

mercredi 12 décembre 2012

 travail-penibleCinéma et travail : une filmographie

Comment filmer le travail ?
Certes, on peut filmer les machines et les gestes des ouvriers.
Cela donne lieu à de belles images, mais est-ce que cela rend compte de la réalité du travail ?
Comment évoquer les poussières, les odeurs, les cadences infernales huit heures d’affilée, la souffrance ?
Comment mettre en images des relations sociales et mentales tissées d’invisible ?

Lire la suite de cet article de l’universitaire Catherine Pozzo di Borgo sur le site de la revue Les Mondes du Travail (lien « Documents disponibles ») ou en le téléchargeant ici.

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Critique du film « Avoir 20 ans dans les Aurès »

lundi 8 octobre 2012

Rene-Vautier-Avoir-20-ans-dans-les-AuresAvoir 20 ans dans les Aurès, film de René Vautier, reconnu aujourd’hui comme un témoignage historique d’importance sur la Guerre d’Algérie, ressort en salle, 40 ans après son tournage et sa diffusion, en 1972. C’est l’occasion pour Le Combat syndicaliste de diriger son projecteur sur ce film majeur de l’antimilitarisme.

De quoi s’agit-il ? En 1961, un groupe de copains, 20 ans, que l’on imagine aisément pré beatniks, surnommé « le commando des cheveux longs », bretons de surcroît (!), est appelé sous les drapeaux et envoyé en Algérie. Refusant l’imbécillité de l’armée, des ordres et de la guerre, ils sont isolés dans un camp, au milieu du désert, pour éviter que leurs attitudes ne contaminent le reste des troupes. Seulement, en temps de guerre, pas question de laisser de la chair à canon se la couler douce. L’armée envoie donc un lieutenant, vétéran de l’Indochine, prendre en main le groupe.

Emmené sur une zone de conflits, c’est la découverte du « feu », l’emballement. Puis vient l’attente d’une évacuation par hélicoptère, doublée du flottement suscité par l’épisode du Putsch des Généraux, occasion d’un huis clos, de discussions de groupe comme de retours sur soi-même. Puis c’est le rapatriement au camp, le retour à une « certaine civilisation », celle de l’armée, de la hiérarchie, des ordres et de la boucherie.

Il s’agit d’un film psychologique, il s’agit d’un film sur les appelés, il s’agit d’un film sur la dynamique de groupe, au cœur d’un de ses plus puissants révélateurs : la barbarie de la violence.

René Vautier, militant communiste, particulièrement engagé dans les luttes pour la décolonisation (comme bon nombre de militants communistes alors que le parti, lui, après avoir longuement soutenu la colonisation, ne se rangera à cet avis que très tardivement), avait, déjà dans les années 50 et 60, gagné une solide réputation de documentariste de talent et de combat. Films interdits par la censure et condamnation à la prison jalonnent son parcours de cinéaste. Avoir 20 ans dans les Aurès, qui est une fiction, lui vaudra, notamment, d’être reconnu, aujourd’hui, comme l’un des grands réalisateurs français. Ce film a été tourné à la suite d’un impressionnant travail d’enquête comptabilisant pas moins de 800 heures de témoignages de 600 appelés ou rappelés dans l’armée française en Algérie. Ce travail lui permet d’affirmer que « la véracité de chaque scène de ce film peut être certifiée par un minimum de 5 témoins » ou quand la fiction dit et montre avec plus de force la réalité.

Ressortir ce film 40 ans après sa première diffusion et 50 ans après l’indépendance de l’Algérie a un intérêt historique certain, notamment après la fin du service militaire en France en 2001 (bien que l’obligatoire JAPD soit par bien des aspects toujours un endoctrinement militaire, mais c’est une autre histoire). Ce film a également un autre double intérêt : la dynamique de groupe et l’antimilitarisme.

Est-il besoin de s’étendre sur le premier aspect ? Un groupe de militants, un service d’ordre, un syndicat, une section syndicale, tout cela entraîne une dynamique. Ce film nous rappelle à quel point les événements peuvent modifier la vision que nous avons individuellement et en tant que groupe de ce qui nous entoure et des réponses à y apporter. Avoir 20 ans dans les Aurès est donc la narration d’une expérience qui devrait enrichir la réflexion de chacun quant a son propre comportement et au comportement du groupe auquel il adhère. Ce retour sur soi, sur nous, est toujours utile lorsque l’on prétend, notamment au sein de la CNT, construire dès à présent une nouvelle manière de vivre.

Le second aspect est l’antimilitarisme. L’intérêt des personnages de René Vautier est qu’ils ne se revendiquent pas d’une idéologie définie. Ils sont jeunes, ils ne veulent de mal à personne a priori, s’intéressent à la Bretagne et n’ont rien à voir avec l’Algérie. Ils agissent par bon sens et refus de la barbarie et non sous l’égide d’une doctrine. Le personnage Nono est celui qui va résister jusqu’au bout à l’embrigadement et à l’appel de la violence, mais de quoi est faite sa résistance ? Antimilitarisme, pacifisme, désobéissance ? Peut-être d’un peu tout cela. Il y a 17 ans, un des « papis espagnols de la rue des Vignoles », dont je ne citerais pas le nom puisqu’il n’est plus là pour me contredire, m’a livré cette phrase : « Le pacifisme n’a de sens que sous les balles ». Avoir 20 ans dans les Aurès pose la question, appelle à réflexion.

Si ce film est militant, si ce film doit être pour les militants, appelant à nous interroger sur nos pratiques et enrichissant nos réflexions, il est aussi un film tout public. Le ressortir en salles a donc son sens aujourd’hui et s’inscrit dans l’actualité, même si la numérisation et la restauration n’apportent, à mon sens, strictement rien, peut-être même abîmant un peu plus la bande son, les dialogues étant parfois, et malheureusement, peu audibles. À l’heure où un film comme Les Enfants de Belle Ville, d’Asghar Farhadi, réalisé en 2004 et diffusé en 2012, présente l’aberration de la loi du Talion (Iran), il est bon de l’enrichir par le film de Vautier qui met en exergue l’identique doctrine « œil pour œil, dent pour dent ». Comme quoi la barbarie n’est pas que là-bas, elle est aussi ici, en nous. Avoir 20 ans dans les Aurès est également intéressant à rapprocher de Punishment Park (1970, États-Unis) de Peter Watkins, et de la psychologie de groupe qu’il interroge. Le traitement de pellicule et les mêmes dominances de couleur se retrouvent d’ailleurs dans les deux films. Enfin, pour la manière de filmer, la position du réalisateur et les mouvements de caméra, à mi-chemin entre documentaire de terrain et fiction, on se rappellera les films de Raymond Depardon tournés au Tchad dans cette même période et à l’esthétique incroyablement proche.

Saluons le travail de la coopérative DHR pour cette excellente sortie en salle, guettez sur leur site les séances, programmez-le dans vos locaux et espérons une prochaine diffusion DVD.

Texte d’Alexandre Chenet (SIPM-RP)
publié dans Le Combat Syndicaliste d’octobre 2012

Avoir 20 ans dans les Aurès, scénario et réalisation de René Vautier avec, notamment, Alexandre Arcady, Hamid Djellouli, Philippe Léotard, Jacques Cancelier
et Jean-Michel Ribes, 96 min, distribution : DHR.

Et pour rappel, la bande dessinée chroniquée dans Le Combat Syndicaliste fin 2006, autour d’un film disparu de René Vautier, Un homme est mort de Kris et Étienne Davodeau.

Citations :

Général Jacques Pâris de la Bollardière : « Quant aux jeunes du contingent, dont on parle très peu, ils mettront longtemps à se remettre de cette guerre. Il m’arrive tous les jours d’en rencontrer, qui m’avouent avoir gardé un tenace et horrible souvenir de ce qu’on les a contraint de faire. »

Dialogue : « L’Indochine, c’est lui, là-haut, au ciel, qui l’a faite,
mais le 7e jour, au lieu de prendre du repos, il a fait l’Algérie. »

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Cinéma, monde ouvrier et syndicalisme

mardi 5 avril 2011

Télécharger le PDF « Cinéma, monde ouvrier et syndicalisme » (mise à jour du 22/09/2011) 

Plan de ce document de 100 pages :

I. TABLE DES MATIÈRES

II. QUELQUES ESSAIS DE DÉFINITION

III. L’EXEMPLE FRANÇAIS

A. THÈMES GÉNÉRAUX

1. La condition ouvrière des origines à la Seconde guerre mondiale…
2. Patronat et lutte de classes
3. Immigration et fraternité ouvrière – quelques exemples
4. Mémoire et condition ouvrières :
– De l’après-guerre à la crise 1945 – 1975 : « 30 Glorieuses » ?
– La crise et après ? depuis 1975 jusqu’en 1995
– La fin du consensus et de la soumission ? 1995 et après

B. QUELQUES GROUPES SOCIAUX CARACTÉRISTIQUES

1. Les mineurs :
– Adaptation de ZOLA : cas de « Germinal »
– Autres : cas des corons du Centre, du Nord et de l’Est…
2. Les dockers
3. Les cheminots
4. Les métallos : le cas de l’automobile
5. Le cas des agriculteurs, aux marges du monde ouvrier… Quelques exemples

C. AU TEMPS DU FRONT POPULAIRE : LES ANNÉES 30…

1. Appui de RENOIR aux aspirations sociales des couches populaires
2. Création d’un groupe militant : CINÉ-LIBERTÉ
3. Le mythe de 36 et la condition ouvrière de l’époque
4. Le Groupe Octobre de 1932 à 1936
5. La production de la SFIO
6. L’action cinématographique du PCF
7. Visions postérieures

D. AUTOUR DE 1968 ET DE SES SUITES

1. ARC – Atelier de Recherche Cinématographique (fin 1967-fin 1969)
2. Vers 1967-68 le groupe SLON, futur groupe ISKRA, et Chris MARKER
3. Groupes MEDVEDKINE Besançon et Sochaux (1967-1974) : une « utopie » comtoise :
– Le contexte socio-économique et politique
– La portée de l’expérience MEDVEDKINE
– Pourquoi Alexandre Ivanovitch MEDVEDKINE (1900-1989) ?
– Filmographie
4. Groupe de GODARD et GORIN : Dziga VERTOV fondé en 1969
5. Groupe autour de Marin KARMITZ
6. Groupe ISKRA « étincelle » (issu de SLON en janvier 1974)
7. Productions proches du PCF et de la CGT

8. Filmographie de Jean Pierre THORN
9. Autres productions de 1968

E. « L’ESSOR PASSAGER » DE LA VIDÉO MILITANTE : SURTOUT ANNÉES 70/80

1. Cf. dans les années 70 : collectif de diffusion « MON ŒIL », regroupant « Vidéo Out », « Vidéo 00 », les « 100 Fleurs »
2. Vidéo-Out – Chronique des LIP
3. Productions de « L’audiovisuel sous la direction des travailleurs »
4. Collectif de postiers
5. Collectif Cinélutte

F. UNE ATTITUDE SOIXANTE-HUITARDE ? AUTODÉRISION ET REJETS…

1. « Caricature » ou contestation de la condition ouvrière
2. Rejet de la classe ouvrière ?

G. AUTRES RETOMBÉES DE 68 ? LUTTES ET « PHÉNOMÈNE LIP »…

IV. L’EUROPE « CAPITALISTE »

A. ALLEMAGNE
1. La condition ouvrière
2. Mineurs et pacifisme
3. La crise des
années 30, chômage, désespoirs
4. Immigrés, minorités raciales et intégration

B. BELGIQUE

C. ESPAGNE
1. Avant le franquisme : des origines à 1936
2. Mouvement ouvrier et libertaire, notamment en Catalogne
3. Sur la révolution sociale de 1936-39
4. Condition ouvrière et mouvements sous le franquisme (1939-1975)
5. L’après-franquisme : depuis 1975

D. FINLANDE

E. GRÈCE

F. IRLANDE

G. ISLANDE

H. ITALIE
1. Tragi-comédie sur la vie ouvrière
2. Le Sud, réservoir de main d’œuvre pour le triangle industriel du Nord
3. Dénonciation du « miracle » italien
4. Conditions ouvrières et paysannes spécifiques
5. Éloges et descriptions de la grève et de la révolte…
6. Dénonciation du capitalisme sauvage, de la mafia et problèmes syndicaux
7. Les saisonniers ou migrants italiens en Suisse et ailleurs

I. PAYS-BAS

J. PORTUGAL

K. ROYAUME UNI
1. Combats syndicalistes et ouvriers
2. Description de la condition ouvrière et paysanne
3. La crise et comment s’en sortir

L. SUÈDE

M. SUISSE

V. LES CINÉMAS DE « L’EST »

A. ALBANIE

B. L’ALLEMAGNE DE L’EST – RDA

C. LA HONGRIE

D. LA POLOGNE
1. Sur le stakhanovisme de l’époque stalinienne
2. Vie ouvrière, luttes, conscience de classe

E. L’URSS, UNE RÉFÉRENCE ? – CEI & RUSSIE ACTUELLES
1. Dénonciation du régime tsarisme et d’un capitalisme sans scrupule
2. Condition des jeunes ouvriers
3. Dénonciation des « stimulants
stakhanovistes » et de la bureaucratie
4. Éloges et/ou apologies du système ?
5. Crise prolétarienne dans la Russie d’après 1990

F. LA YOUGOSLAVIE

VI. LES ÉTATS-UNIS

1. Aux origines du syndicalisme et des organisations ouvrières
2. Sur les mineurs
3. Syndicalisme,exploitation, difficile intégration… des immigrés
4. Sur Mafia, pègre et corruption du syndicalisme
5. Syndicalisme dans le textile et rôle des femmes
6. L’envers du « rêve américain »

VII. LES AUTRES « CONTINENTS » ET AIRES RÉGIONALES

A. L’AFRIQUE
1. L’Algérie
2. L’Angola
3. Le Bénin
4. Burkina Faso
5. La Côte d’Ivoire
6. L’Égypte
7. La Guinée
8. Le Mali
9. La Mauritanie
10. Le Mozambique
11. Le Niger
12. Le Sénégal
13. Tunisie
14. Zaïre (Congo)

B. L’AMÉRIQUE LATINE
1. Argentine :
– Sur les luttes anarcho-syndicalistes et sur la FORA
– Conflits ouvriers, syndicalisme, péronisme
– Condition ouvrière en Argentine depuis 1983 (retour à la démocratie)
2. Bolivie :
– Œuvre de SANJINES
– Autres œuvres
3. Brésil
4. Chili
5. Colombie
6. Cuba
7. Guatémala
8. Haïti
9. Le Mexique :
– Généralités
– Le cas du cinéma « chicano » (« wet-backs » ou « almohados »)
10. Pérou
11. Porto Rico
12. Le Vénézuela

C. L’ASIE
1. Chine – RPC et Hong Kong
2. Corée du Sud
3. Inde
4. Indonésie
5. Israël
6. Japon
7. Philippines
8. Entre Europe et Asie
9. Vietnam

D. L’AUSTRALIE

E. LE CANADA

VIII. QUELQUES RÉFÉRENCES IMPORTANTES

1. Orientation bibliographique et centres de ressources
2. Quelques manifestations spécifiques

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Cinéma et utopies

samedi 2 avril 2011

Dossier pdf à télécharger ici : http://www.cnt-f.org/video/images/stories/pdf/cinema-et-utopies-22sept2011.pdf

Dans ce dossier de 72 pages (mis à jour le 22 septembre 2011) figurent des films de tous les pays, de tous les types (documentaires ou fictions) en vidéo, super 8, 16 mm, 35 mm… Tous traitent des utopies, des dystopies, des uchronies, des espoirs et espérances. Le terme « utopie » est pris au sens large : écrits littéraires de toute sorte, microcosmes ou macrocosmes tentés ou réalisés, projets et idéaux… Il évoque aussi de manière plus fouillée toutes les diverses versions des utopies libertaires.

Ce dossier peut être complété par l’article sur le cinéma pendant la révolution espagnole de 1936 et par le dossier « Cinéma, monde ouvrier et syndicalisme ».

A lire aussi la filmographie sur l’altermondialisme réalisée par Wikipédia ainsi que la page de liens du site « Caméra au poing ».

 

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Un cinéma sous influence : les films de la révolution espagnole

jeudi 3 mars 2011

« Un cinéma sous influence » (2001, 52 mn), film documentaire de Richard Prost (réalisateur aussi d’ « Un autre futur »), retrace l’histoire d’une période à part dans le cinéma espagnol, celle qui va de 1936 à 1941 : d’un côté le cinéma des anarcho-syndicalistes — dont la production prolixe illustre l’intérêt qu’ils accordaient au pouvoir de l’image —, de l’autre, celui du camp franquiste.

A partir du 19 juillet 1936, en réaction au coup d’État mené par le général Franco, la CNT espagnole collectivise l’industrie du cinéma. Cette expérience, unique dans l’histoire du cinéma, a permis des expressions diversifiées, militantes, surréalistes, classiques, surprenantes, transgressant tabous et convenances sociales. En 1936 et 1937, sont ainsi produits et réalisés des films documentaires, des reportages sur le front et des fictions ancrées dans la réalité de l’époque (pas moins de deux cents documentaires et huit fictions). « Nosotros somos asi », « Aurora de esperanza », « Nuestro culpable » et « Barrios Bajos » sont des films tout à la fois critiques de la société capitaliste et destinés à un très large public. Grâce aux « Films du Village », les fictions de la CNT espagnole sont aujourd’hui sorties de l’oubli et témoignent du pouvoir des images dans un contexte de lutte révolutionnaire. Dès l’été 1937, la production anarcho-syndicaliste diminue, les communistes mettant fin aux collectivisations, dont celle de l’industrie cinématographique. Le cinéma devient plus didactique, la production concerne essentiellement les documentaires et les actualités. La victoire franquiste marquera la fin de l’élan novateur de la production cinématographique espagnole.

En octobre 2001, Christiane Passevant et Morgane du Liège ont réalisé un entretien avec Richard Prost au sujet de ce documentaire. L’entretien a été publié dans le n°142 de lla revue « L’Homme et la Société ». Il peut être téléchargé en cliquant sur le lien suivant : Les films de la révolution espagnole / Entretien avec Richard Prost (document pdf – 20 pages – 368 ko).

A propos des films sur la guerre d’Espagne et la révolution sociale de 1936, signalons également le dossier réalisé par Michel Antony : « Filmographie de la guerre d’Espagne et de la révolution espagnole (1936/1939) » (format pdf – mise à jour du 22/09/2011 – 72 pages – 1,49 Mo).

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