27 février 2015

Solidarité internationale : non à la loi « de sécurité publique » (ley mordaza) du gouvernement espagnol !

Communiqué de la CNT 66 :

Ce mercredi 25 février 2015, à l’initiative de la CNT 66, CNT-SO et Solidaires auxquels se sont joints le NPA, le groupe Puig Antich et le PC, s’est tenu devant le Consulat d’Espagne à Perpignan un rassemblement pour dénoncer la loi « de sécurité publique » dite « loi du bâillon » (ley mordaza). Le gouvernement espagnol multiplie les attaques anti-ouvrières et anti-sociales à tel point que les syndicats espagnols parlent de « fascisation du régime ». Cette loi liberticide a pour but de bâillonner toute résistance sociale et va être votée par le Parlement espagnol en mars 2015. Une délégation a remis une lettre à la représentante du Consul de Perpignan demandant l’arrêt immédiat de toutes les poursuites de militants pour fait de résistance sociale et la libération de ceux incarcérés pour les mêmes raisons. Et le rejet de cette loi. Pour en savoir plus, voir le site web de la CNT 66 ainsi que le tract du réseau syndical international de solidarité et de luttes. D’autres manifestations similaires sont prévues en France. La prochaine aura lieu à l’appel de la CNT 30 et de Solidaires 30 samedi 28 février 2015 à 16h à Nîmes, place Montcalm, au pied de la plaque d’hommage à la résistance anti-franquiste.

Reportage réalisé le 25 février 2015 par France3 Pays Catalan :

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12 février 2015

Bande-annonce du film « Acta non verba » (du renouveau de l’antifascisme à travers les luttes)

« Acta non verba » est un documentaire réalisé en 2014 par Hazem, un militant antifasciste marseillais. Le film, sorti en janvier 2015, permet de faire un tour d’Europe de différents collectifs militants plus ou moins antifascistes, actifs dans différentes luttes et menant diverses expérimentations : défense des réfugiés de Lampedusa arrivés à Hambourg, lutte contre le TAV (train à grande vitesse) dans le Val de Suse en Italie, centres autogérés en Allemagne et à Turin, investissement dans les quartiers populaires et lutte contre l’islamophobie à Paris, soutien scolaire à Marseille…

Bande-annonce :

Présentation du film par son réalisateur :

Il n’est pas facile d’expliquer pourquoi et comment j’ai mené ce projet de documentaire, et j’ai longtemps hésité sur la manière de le faire. Au départ, Acta non verba est né de plusieurs constats : celui de la montée des extrêmes droites en Europe, de leur renouvellement théorique et de leurs nouveaux visages ; celui aussi du désarroi de la gauche, de notre immobilisme et de tout ce qui nous coupe des réalités du monde qui nous entoure. La mort de Clément Méric fut un vrai choc pour moi, tout comme son traitement médiatique. Je me suis rendu compte à cette occasion à quel point nous étions mal compris et mal organisés… Aussi, pour moi, faire Acta non verba répondait à un besoin : dans un monde où le support visuel s’impose, j’ai voulu réaliser un documentaire qui parle de nos luttes, de ceux qui ne baissent pas les bras et qui continuent à expérimenter. En présentant différents collectifs, en France et à l’étranger, j’ai voulu montrer nos projets et nos contradictions, mais surtout faire un état des lieux, donner la parole à ceux qui sont présents sur le terrain. En réponse aux stéréotypes et aux fausses représentations que certains donnent de l’antifascisme, j’espère que ce documentaire, fait par des militants, permettra aux spectateurs de mieux comprendre nos raisons d’être, nos espoirs, nos aspirations ainsi que la logique de nos actes.

Version complète du film : https://youtu.be/NnaL0W1fkww

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6 février 2015

Décès de notre camarade « Chantoune »

Une pensée du secteur vidéo CNT pour « Chantoune » qui, en septembre 2011,
avait accepté de nous prêter sa voix pour la bande-son du clip
« Tout, tout, tout… vous saurez tout sur les banquiers ! »

Et ci-dessous le communiqué de l’union départementale CNT du Gard :

C’est avec une peine immense que nous vous faisons part du décès de notre camarade Chantal, survenu le vendredi 30 janvier 2015 à Arles, à quelques jours de ses 50 ans.Chantoune, comme nous l’appelions, était aussi une amie pour beaucoup d’entre nous. Dans le syndicat, depuis 6 ans, comme dans nos vies : un rayon de soleil, une belle personne, forte, énergique, généreuse, engagée, à nulle autre pareille. Elle mettait de la passion dans tout ce qu’elle vivait: l’amour, l’amitié, le chant, la cuisine… Dès qu’une mobilisation se présentait, elle s’y impliquait avec enthousiasme et détermination, ainsi que sur les différentes luttes qui lui étaient chères : la précarité, la mal-bouffe, les grands projets inutiles, le nucléaire… Elle avait fondé au sein de notre UD CNT « La Gamelle du Chat », une cantine équipée, autogérée, à prix libre, pour apporter chaleur et soutien aux luttes d’ici et d’ailleurs. C’est avec la même détermination qu’elle avait abordé son combat contre la maladie. Elle s’est battue avec un courage exemplaire, une grande lucidité, une dignité qui force l’admiration, tout en réservant une attention constante pour chacun et chacune. Elle est partie sans rien lâcher, avec la sérénité d’avoir vécu pleinement et en accord avec ses convictions. Aujourd’hui, nos pensées se tournent affectueusement vers ses deux filles, Mégane et Audrey. Elle voulait qu’on fasse une fête pour elle, quelque chose de joyeux. On va essayer d’être à la hauteur de son courage, de lever nos verres, et continuer le combat.

chantoune

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3 février 2015

« L’arbre et le requin blanc », un film sur une école alternative de Berlin (Allemagne)

« L’arbre et le requin blanc » est un film de Rafaèle Layani qui remet en cause nos certitudes sur l’enfance, l’éducation et la liberté. Sorti en janvier 2015, il a été tourné pendant un an dans une école alternative : la Freie Schule de Berlin.

Il sera projeté le jeudi 5 février 2015 à 20h30 au Lycée Autogéré de Paris (LAP, 393 rue de Vaugirard, 75015 Paris, Métro Convention). La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice. Entrée libre

Bande-annonce :

Présentation du film par la réalisatrice :

La Freie Schule à Berlin a été ouverte en 1979 et reconnue officiellement en novembre 1990. École primaire à statut associatif, elle est installée au sud de Berlin dans les anciens locaux de l’UFA Fabrik, haut lieu historique des mouvements contestataires berlinois. L’école a été fondée à l’initiative de parents convaincus que les enfants veulent apprendre et peuvent apprendre par eux-mêmes pour peu qu’on leur fournisse un espace adéquat. Ici apprendre ne signifie pas acquérir des connaissances selon des règles fixées par les adultes. Toute expérience faite par l’enfant, qu’elle relève du champ cognitif, émotionnel ou social, participe de son développement. Les enfants choisissent librement et individuellement le thème et le moment de leurs séances de travail avec les enseignants, libre à eux de préférer faire autre chose indépendamment des adultes. A la Freie Schule, j’ai découvert des enfants évoluant en liberté, non pendant un intermède de vacances ou de récréation mais, au quotidien. Une liberté qui n’était plus un temps de défoulement ou de récupération mais une façon de vivre. C’est ce que j’ai voulu montrer dans un film qui remet en question nos certitudes sur l’éducation.

> Blog du film

> Interview de la réalisatrice sur le site « Question de classe(s)« 

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28 janvier 2015

Grèce / Espagne : « Je lutte donc je suis », le nouveau film de Yannis Youlountas

Yannis Youlountas (réalisateur du film « Ne vivons plus comme des esclaves ») prépare un nouveau documentaire intitulé « Je lutte donc je suis ». Pour que ce film à but non lucratif puisse être financé puis diffusé et mis en ligne gratuitement, une souscription a été lancée (cf. lien ci-dessous). Si cette souscription avance bien, le film devrait sortir en juin 2015.

Résumé :

De Grèce et d’Espagne, un vent du sud contre la résignation souffle sur l’Europe. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : « Je lutte donc je suis » (prononcer « Agonizomai ara iparko » en grec et « Lucho luego existo » en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie.

Bande-annonce :


Site officiel du film (bande-annonce, fiche technique, photos, souscription, contact, etc.)

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