Rassemblement de la fédération CNT « Construction » organisé le 11 novembre 2010 à Paris contre la mortalité au travail dans le BTP.
C’est place de l’Alma, où le peuple vient parfois honorer la mémoire d’une princesse défunte, et tout près d’un zouave qui devrait bien plus souvent servir de thermomètre social, que la fédération Construction de la CNT a voulu qu’en ce jour de commémoration on se souvienne de travailleurs sacrifiés à une logique de profit, et trop vite oubliés. Pour 1 584 916 salariés du BTP, on a compté en 2009 : 120 386 accidents de travail motivant arrêt, 8 712 accidents de travail avec incapacité permanente, 141 décès, dont 26 dus à des maladies professionnelles. La suite ici : http://www.cnt-f.org/spip.php?article1420
Une conférence Jean-Luc de Ochandiano donnée le 23 janvier 2010 au local de la CNT lyonnaise et organisée par le Syndicat Unique du Bâtiment (SUB-CNT) du Rhône.
Durée : 59:00
Présentation de la conférence par l’auteur :
Le 23 janvier dernier, j’ai été invité par le Syndicat Unique du Bâtiment de Lyon, adhérent à la Confédération Nationale du Travail, à faire une conférence sur le syndicalisme révolutionnaire dans l’industrie du bâtiment de Lyon au cours de la première moitié du 20e siècle. Mon propos s’est limité aux années 1910-1935, qui est la période pendant laquelle le courant du « syndicalisme révolutionnaire » a dominé le bâtiment de Lyon et a marqué très profondément les formes d’organisation et les méthodes de luttes des syndicats ouvriers de ce secteur industrielle. J’ai essayé de montrer quels étaient les enjeux, internes et externes au monde du bâtiment, nés des transformations de la fin du 19e siècle, qui se posaient très concrètement aux organisations syndicales du bâtiment, et les chemins qui les ont conduit à adopter cette forme de syndicalisme fondée sur l’action directe, le refus de la subordination du syndicalisme au politique et la revendication de l’autonomie ouvrière. Le syndicalisme révolutionnaire a permis de trouver des solutions organisationnelles aux problèmes rencontrés et de lancer des mobilisations importantes qui ont placé le bâtiment lyonnais à la tête des luttes ouvrières du Rhône pendant plus d’un demi-siècle.
Cette intervention peut être reproduite et diffusée librement à condition d’en citer l’auteur (Jean-Luc de Ochandiano), la date (23 janvier 2010), le cadre (conférence du SUB-CNT de Lyon) et de donner la référence de la page web d’où elle est extraite (blog de Jean-Luc de Ochandiano).
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