Articles avec le tag ‘cinéma’

Bande-annonce du film «Diaz, un crime d’Etat» (G8 de Gênes – 2001)

dimanche 9 juin 2013

« Diaz, un crime d’Etat » est un film de fiction de  Daniele Vicari sorti sur les écrans le 5 juin 2013 et réalisé à partir de faits réels survenus lors du G8 de Gênes (Italie).

Synopsis :

En 2001, pendant la dernière journée du G8 de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 policiers prennent d’assaut l’école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l’établissement, se trouvent quatre-vingt-dix activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers, qui s’apprêtent à passer la nuit à même le sol de l’école. Alors que les forces de l’ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre. Imperturbables et implacables, les policiers se livrent à des exactions préméditées d’une violence inouïe, frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes.

Bande-annonce :

Durée : 00:01:46

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Bande-annonce du film «L’esprit de 45» (Ken Loach)

dimanche 12 mai 2013

« L’esprit de 45 » est un film-documentaire de Ken Loach sorti en salle le 8 mai 2013.

Synopsis :

L’année 1945 a marqué un tournant dans l’histoire de la Grande-Bretagne. L’unité de son peuple pendant les combats de 1939-1945, et le souvenir douloureux de l’entre-deux-guerres ont conduit à l’émergence d’un nouvel idéal social. La fraternité est ainsi devenue le mot d’ordre de cette époque. Pour former la trame narrative éminemment sociopolitique de son film, le réalisateur Ken Loach a eu recours à des séquences vidéo provenant d’archives régionales et nationales britanniques, à des enregistrements sonores et à des témoignages contemporains. « L’esprit de 45 » entend mettre en lumière et rendre hommage à un moment-clé de l’histoire du Royaume-Uni, marqué par un sentiment de solidarité sans précédent dont l’impact a été significatif pendant de nombreuses années, et qui risque pourtant d’être redécouvert aujourd’hui.

Bande-annonce :

Durée : 00:01:45

> Site officiel du film

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Quand la philosophie fait son cinéma

mardi 9 avril 2013

Extrait du site « Le café pédagogique » :

cinema-et-philosophieSous l’initiative d’un professeur de philosophie de l’académie de Lille, le festival  international du court métrage philosophique scolaire est en train de naître. A Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais), du 9 au 11 avril 2013, ce fut un moment riche philosophiquement, instructif pédagogiquement et surtout passionnant cinématographiquement. Une cinquantaine de films ont été présentés.

L’idée du festival est de faire mettre la main à la pâte aux lycéens français. Il y a d’abord un pari pédagogique : est-ce que le fait de devoir construire un objet cinématographique ne pourrait pas permettre aux élèves de s’approprier différemment (voire mieux) les concepts philosophiques ? On peut aussi y percevoir une hypothèse épistémologique : si apprendre, c’est construire un savoir, le fait d’être mis au travail dans le cadre d’un projet de création artistique serait plus fidèle à ce que signifie penser que d’écouter le cours magistral d’un enseignant. Enfin, c’est une expérience artistique pleine et entière : comment rendre sensible un problème philosophique ? C’est un défi  passionnant : par sa seule forme, il oblige et l’enseignant et les élèves à s’interroger sur cette transposition, ses conditions de possibilités, ses limites, etc. […]

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Bande-annonce du film «Free Angela and all political prisoners»

mardi 9 avril 2013

« Free Angela and all political prisoners », film de Shola Lynch sorti en salle le 3 avril 2013, raconte l’histoire vraie d’Angela Davis, une jeune professeure de philosophie née en Alabama (USA), issue d’une famille d’intellectuels afro-américains et politiquement engagée. Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle.

Durée : 00:01:38

 

Trois extraits d’un article de Wikipédia sur Angela Davis :

Militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, Angela Davis fut poursuivie par la Justice à la suite de la tentative d’évasion de trois prisonniers, surnommés les Frères de Soledad, qui se solda par la mort d’un juge californien en août 1970. Emprisonnée vingt deux mois à New York puis en Californie, elle fut finalement acquittée et poursuivit une carrière universitaire qui la mena au poste de directrice du département d’études féministes de l’université de Californie.

Si Angela Davis affiche son marxisme, elle a hésité longuement avant de s’affilier au Parti communiste. Elle met cette réticence initiale sur le compte de son parcours militant. En Allemagne notamment, elle s’est imprégnée d’un discours libertaire très critique à l’égard du communisme soviétique. Elle finit par adhérer en 1968 au Che-Lumumba Club, une section du Parti communiste des USA réservée aux Noirs. Elle rejoindra aussi le Black Panther Party dont la position révolutionnaire se caractérise par un égal refus de l’intégrationnisme et du séparatisme.

Une autre composante de son identité militante est son féminisme. Ce dernier est en partie nourri par son parcours militant au cours duquel elle se heurte au sexisme d’une partie du mouvement nationaliste noir, voire d’une partie des organisations auxquelles elle appartient.

Note du webmaster :

Parmi les engagements d’Angela Davis, notons également la lutte contre l’enfermement carcéral et la peine de mort aux USA et dans le monde.

> Pour en savoir plus (article de Wikipédia)

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Libertarias (film sur le mouvement féministe «Mujeres libres» et la guerre d’Espagne)

mardi 12 mars 2013

mujeres-libresEspagne, automne 1936 – Suite à la tentative de coup d’État menée par le général Franco, la guerre entre « nationalistes » et « républicains » oblige Maria, une jeune nonne, à quitter son couvent. Elle se réfugie d’abord dans une maison close. Puis, suite à l’intervention de deux militantes (syndiquées à la CNT et membres de l’organisation féministe « Mujeres libres ») venues fermer ce lieu, elle est recueillie par Pilar, l’une des deux militantes. Peu après, avec un groupe de combattantes composé en majorité d’ouvrières du textile et d’anciennes prostituées, Maria et Pilar rejoignent la colonne Durruti (du nom du militant anarcho-syndicaliste Buenaventura Durruti) et partent pour le front de l’Èbre, près de Saragosse, pour lutter contre l’avancée des troupes franquistes…

« Libertarias » (122 minutes) est un film de fiction à gros budget. Il a été réalisé par Vicente Aranda. Sorti en 1996, il fut un succès d’affluence en Espagne (576 990 entrées). En France, aucun distributeur n’a malheureusement jamais pris le risque de le diffuser en salle. À l’écran : Victoria Abril, Ariadna Gil, Ana Belén, Blanca Apilánez, Laura Mañá, Loles León, et María Pujaltee (des actrices toutes plus épatantes les unes que les autres) ainsi que Jorge Sanz et Miguel Bose (pour ne citer qu’eux).

Malgré la gravité du film, Vicente Aranda n’hésite pas à utiliser l’humour et la légèreté. Sans tomber à aucun moment dans l’hagiographie, il n’hésite pas aussi à mettre en images des épisodes connus comme l’interview de Durruti réalisée le 28 octobre 1936 par Pierre van Paasen pour le « Toronto Daily Star », interview qui s’achève sur le célèbre : « Nous portons dans nos cœurs un monde nouveau ». Si le film prend délibérément parti pour des femmes qui se battent contre le fascisme et pour la révolution sociale sans mettre de côté leur lutte pour l’égalité des sexes, il ne fait pas l’impasse sur les questions qui dérangent : exécutions sommaires de franquistes, machisme de certains militants révolutionnaires, place des femmes sur le front, autonomie des milices ouvrières et stratégie militaire…

Ci-dessous la bande-annonce et un extrait du film.

Bande annonce (en castillan)
Durée : 00:02:12 – Téléchargement : clic droit ici

Extrait (en castillan)
Durée : 00:05:29 – Téléchargement : clic droit ici

 

Deux liens pour en savoir plus sur l’histoire de l’Espagne rouge & noire :

1) « Un autre futur »

Pour comprendre l’histoire de l’anarcho-syndicalisme espagnol, « Un autre futur » – film documentaire de Richard Prost réalisé en 1997 – est une nécessité incontournable. Il regroupe des témoignages, des images d’archives ainsi que des films d’époque provenant du travail réalisé par les professionnels de l’industrie cinématographique membres de la CNT espagnole. Pour la petite histoire, nous sommes un certain nombre, il y a quelques années, à avoir vu Richard Prost réaliser le montage de ce documentaire dans une petite salle du 33 rue des Vignoles (local de la CNT à Paris). Le travail de Richard Prost est aujourd’hui disponible en DVD. Le coffret (contenant 2 DVD) est vendu au prix de 20 euros (sachant que, sur chaque vente, 7 euros sont versés à la souscription « locaux » lancée par l’union régionale des syndicats CNT de la région parisienne pour défendre la pérennité du « 33 » menacé de démolition par la mairie de Paris dans le cadre d’une opération immobilière). Pour commander ce coffret, écrire à : UD CNT 95, Maison des syndicats, 6 rue de la Chapelle, 95310 Saint-Ouen-l’Aumône (avec un chèque à l’ordre de : UDCNT95). Il est disponible également à la permanence de la CNT RP chaque lundi de 14 à 19h au 33 rue des Vignoles, Paris 20°. Pour en visionner quelques extraits, cliquer ici.

2) « Vivre l’utopie »

Film documentaire réalisé en 1997 par Juan Gamero, « Vivre l’utopie » donne la parole à une trentaine de vieux militants libertaires espagnols qui témoignent de l’expérience autogestionnaire menée en Espagne entre 1936 et 1939. Pour en visionner quelques extraits, cliquer ici.

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