Comme chaque année à la même époque, l’ONG Amnesty International sort son rapport sur les droits humains dans le monde. Comme on s’y attendait, le chapitre « France » de ce rapport 2016 n’est pas bon…
Articles avec le tag ‘France’
Rapport 2016 d’Amnesty International : menaces sur les droits en France !
vendredi 24 février 2017Le Paris populaire veut vivre, la mairie de Paris s’apprête à la tuer ! Le 33 rue des Vignoles en danger…
mercredi 19 novembre 2014Le 33 rue des Vignoles, dans le 20e arrondissement de Paris, est depuis plus de 40 ans le siège de la Confédération Nationale du Travail (CNT). C’est aussi un espace occupé par des artistes, l’association « Flamenco en France » et un artisan. Mais ce lieu de vie ouvert sur la quartier est de nouveau dans la ligne de mire de la mairie de Paris. Cette offensive met fin, de manière unilatérale, aux échanges en cours depuis 2011 dont l’objectif était de définir les modalités d’un maintien dans les lieux des différents occupants. Déjà, en 1996, la mobilisation des habitants du quartier, d’associations, de soutiens divers et de la CNT avait fait reculer Tiberi. En mars 2014, nous appelions de nouveau à une défense collective et unitaire du « 33 » car ce lieu de luttes syndicales et sociales, avec des locaux autogérés, carrefour internationaliste permanent (solidarité avec le Chiapas, accueil d’antifascistes grecs, de militants-e-s du Maghreb et bien d’autres), permet aussi l’expression d’une contre-culture militante (projections, débats, concerts). Aujourd’hui, le danger est loin d’être écarté. Pour en savoir plus sur la mobilisation, voir le lien indiqué sous la fenêtre vidéo.
Un nouveau film sur l’histoire du « 33 »
et sur les luttes menées en 2014 pour sa défense :
Pour télécharger le film, clic droit sur un de ces liens :
format mobile (65 Mo) – format SD (95 Mo) – format HD (306 Mo),
puis « Enregistrer la cible du lien sous… »
> Pour en savoir plus sur la mobilisation :
comité de soutien, pétition, agenda, souscription…
Qu’est-ce que le mouvement « Jour de Colère » ?
dimanche 23 mars 2014Le 26 janvier 2014 à Paris, une manifestation intitulée « Jour de Colère » a réuni un grand nombre d’organisations d’extrême droite. Ce jour-là ont défilé plusieurs dizaines de milliers de fascistes, intégristes, islamophobes, homo/transphobes, sexistes, racistes, antisémites et nationalistes.
Les 5 et 6 avril 2014, les fascistes de « Jour de Colère » prévoient de manifester dans les rues, non plus seulement à Paris, mais sur tout le territoire.
La vidéo ci-dessous, réalisée par des militants du collectif antifasciste de l’Hérault, tente de présenter les différents groupuscules, associations et partis composant « Jour de Colère », pour mieux comprendre ce mouvement, pour mieux le combattre.
Appel du collectif antifasciste de l’Hérault :
L’extrême droite progresse dans tous les domaines : la crise économique et sociale et les plans d’austérité gouvernementaux favorisent son essor. Au delà de sa poussée électorale elle n’hésite plus à investir la rue et ses idées nauséabondes se répandent dans la société, entraînant la montée des racismes (islamophobie, antisémitisme, négrophobie, …), du sexisme et de toutes les formes de discriminations. Elle multiplie les agressions et occupe l’espace public depuis plusieurs mois. Dans le sillage des « manifs pour tous » et de ses attaques homophobes, elle poursuit son élan et ne cesse de battre le pavé. Ainsi, des milliers de catholiques intégristes et de militants d’extrême droite ont manifesté contre le droit à l’IVG en janvier. Quinze jours plus tard, suit une manifestation clairement fasciste dans sa dynamique et ses composantes, appelée « jour de colère », qui a réuni plus de 20 000 personnes à Paris. Très active également dans la « journée de retrait de l’école », son intention est maintenant de réitérer dans toutes les grandes villes de France l’initiative de la manifestation « jour de colère », le week-end des 5 et 6 avril. Nous ne devons pas laisser faire une telle banalisation de l’apparition de l’extrême-droite et de groupes clairement fascistes dans l’espace public. Chacune de ces apparitions renforce l’extrême droite et légitime ses idées. Pour cette raison, ne laissons pas la rue à l’extrême-droite ! Manifestation inter-régionale antifasciste dimanche 6 avril 2014 à Montpellier. Rendez-vous à 13h à Plan Cabanes (tram 3, arrêt Plan Cabanes).
Quand l’Europe sauve ses banques, qui paye ?
lundi 1 juillet 2013Une enquête inédite sur les dessous des plans de sauvetage des banques européennes. 50 milliards d’euros en Grèce, 70 milliards en Irlande, 40 milliards en Espagne : au sein de la zone euro, les États se sont vus contraints les uns après les autres – moyennant des sommes astronomiques – de venir en aide aux banques pour compenser les pertes subies suite à des prêts pourris. Mais qui sont les véritables bénéficiaires de telles opérations ? C’est en posant cette question très simple que Harald Schumann, essayiste en économie et brillant journaliste, sillonne l’Europe à la rencontre des négociateurs politiques et financiers situés aux plus hauts niveaux de responsabilités. Et obtient des réponses pour le moins sidérantes. Car ceux qui ont été « sauvés » ne se trouvent pas – comme on tend à vouloir nous le faire croire – dans les pays en détresse, mais surtout en Allemagne et en France. En effet, une part importante des sommes débloquées finit dans les caisses des créanciers des banques sauvées. Quant aux financiers qui ont fait de mauvais investissements, ils se retrouvent protégés contre toute perte aux frais de la collectivité. Et ce contrairement aux règles de l’économie de marché. Pourquoi ? Qui encaisse l’argent ?