Le 18 mai 2012, le gouvernement québécois (tenu par le PLQ – Parti Libéral du Québec) a adopté une loi spéciale visant à casser le mouvement étudiant québécois contre la hausse des frais de scolarité universitaires (à propos du montant de la hausse, lire le commentaire publié ci-dessous), un mouvement d’ampleur qui depuis le 13 février met des centaines de milliers de personnes dans la rue (toutes générations confondues).
Ce texte (dit « Loi 78 ») oblige notamment les organisateurs de manifestations de plus de 50 personnes à soumettre à la police, au moins huit heures à l’avance, la trajectoire du rassemblement, au risque de lourdes amendes pour les contrevenants. Suite à la publication de cette loi, la CLASSE (Coalition Large de l’Association pour une Solidarité Syndicale Etudiante), organisation québécoise temporaire de type syndical, a appelé à désobéir à la loi et a invité les objecteurs à se porter volontaires pour des interpellations (voir le site Arrêtez-moi quelqu’un ! ).
Dans la nuit du 23 au 24 mai, 700 personnes ont été arrêtées à Québec et Montréal à l’issue de deux manifestations jugées illégales par la police en vertu de cette loi spéciale !
Discours de Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds de la CLASSE lors de la manifestation organisée à Québec le 16 mai suite à l’annonce du projet de loi (extrait d’une vidéo trouvée sur internet) :
Durée : 06:37
> Communiqué de soutien de la CNT-FTE (22 mars 2012)
> Pour télécharger le fichier vidéo (environ 28 Mo) :
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