18 février 2012

Manifestation antifasciste à Lille à l’occasion de la convention présidentielle du FN (18 février 2012)

Samedi 18 février, 500 personnes ont manifesté à Lille à l’occasion la « convention présidentielle » du FN qui se tenait non loin de là au même moment. Parmi les slogans les plus entendus : « Front National… front anti-social ! ».

Le premier objectif de la manifestation était d’expliquer publiquement que le FN n’est pas un parti comme les autres et que son programme n’a pas changé depuis le remplacement de Jean-Marie Le Pen par sa fille (à savoir un programme anti-social au service du grand patronat, fondée sur des valeurs racistes, d’apartheid social et d’ordre moral réactionnaire).

Mais la manifestation ne visait pas seulement le FN. « On est là pour contrer l’extrême droite, le développement du fascisme et de toutes les idées réactionnaires d’où qu’elles viennent » a déclaré à l’AFP un militant lillois de la CNT. C’est ainsi que les manifestants ont dénoncé, entre autres, les propos xénophobes de certains responsables de l’UMP ainsi que les exactions commises par les groupuscules nazis qui tentent de s’implanter dans la région Nord Pas-de-Calais.

Extrait de la prise de parole du Collectif antifasciste :

Durée : 00:01:28

> Lire l’appel du Collectif antifasciste de Lille (10 février 2012)

> Lire le communiqué de presse confédéral de la CNT (21 février 2012) : Le Front National, une escroquerie sociale !

> Pour télécharger ce fichier vidéo d’environ 6 Mo :
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Post-scriptum :

Le samedi 3 mars, le collectif de vigilance contre l’extrême droite 69 (dont fait partie l’union départementale CNT du Rhône) a organisé une journée de vigilance antifasciste à Villeurbanne. Plusieurs débats étaient proposés. Celui intitulé « Luttes sociales et syndicalisme » a été en grande partie introduit par des militants cénétistes qui, après une présentation des idées réactionnaires du FN sur les grandes questions sociales (sécurité sociale, retraites…), ont pris l’exemple de l’installation du fascisme italien au pouvoir en s’appuyant fortement sur des organisations syndicales à leur solde. Le FN, comme divers groupuscules d’extrême droite, revendiquent le solidarisme pour forme de syndicalisme.

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